Le Journal Citoyen de Haute-Marne

La revue de presse libre et impertinente

Actualités

Politique en Haute-Marne : municipales 2026, la soupe est servie à table

Actualité politique en Haute Marne élections 2026 la soupe est servie

En période de précampagne électorale — ce qui est le cas à l’approche des municipales de 2026 — les gesticulations habituelles reprennent :

« Les trottoirs se nettoient et les médias subventionnés font le ménage dans leurs communications. »

La Haute-Marne n’échappe pas à cette tradition. De nombreux citoyens nous ont fait remarquer qu’à la dernière réunion du conseil départemental, le journaliste du quotidien local n’a pas écrit une seule ligne sur les interventions de l’opposition.

Panne de stylo, manque de papier ou simple absence de professionnalisme ? À vous de juger. En tout cas, c’est factuel : au département, pour le JHM, tout va très bien, Madame la Marquise.

 Prenons l’exemple du projet hospitalier, qu’on pourrait sans ironie baptiser « ARS-LACROIX ».

À vos plumes et à vos caméras : « un formidable projet » présenté en « grandes pompes ».

 Quelle belle unanimité ! De Puissance Télévision aux journaux, les superlatifs ne manquent pas : c’est grand, c’est beau, tous ces montages animés des futurs hôpitaux de Haute-Marne.

Les Haut-Marnais ont eu tout le loisir d’admirer ces petites maquettes s’agitant sur leurs écrans de smartphone.

Les patients, eux, ont apprécié ces reportages sur la gestion hospitalière... pendant qu’ils attendaient quatre ou cinq heures sur un brancard dans les couloirs des urgences.

Enfin... quand les urgences ne sont pas fermées.

Comme c’est régulièrement le cas à Saint-Dizier, et désormais à Chaumont !

Là aussi, c’est factuel. Les médias deviennent plus discrets, plus sobres dirons-nous. Un petit encart, page de gauche, service minimum :

 « En raison d’un manque ponctuel de médecins urgentistes, le service d’accueil des urgences de l’hôpital de Chaumont sera fermé du mercredi 22 octobre à 16h30 au jeudi 23 octobre à 8h30. Le service du SMUR, lui, est maintenu. »

 

« Il est beau ton bâtiment hospitalier, mais tu n'as pas de médecin ! »

 « Le poids des mots, le choc des photos » : un slogan bien connu. Aujourd’hui, c’est dans la rue, au contact du sens populaire, que nous trouvons notre inspiration, au journal citoyen.

Lors d’un entretien avec un citoyen à propos des futurs hôpitaux ARS-LACROIX, ce brave homme me lança :

« Lacroix, il peut bien construire de grands et beaux hôpitaux, mais sans médecins, ils resteront vides. Bref, il nous restera les impôts... et les yeux pour pleurer. »

  

 

L’éternel problème entre les élites dirigeantes et leurs militants :

 C’est bien là tout le problème dans notre pays : la déconnexion totale entre ceux qui dirigent les mouvements — quels qu’ils soient — et ceux qui manifestent pour ces mouvements.

Les exemples sont légion :

 - Des directions syndicales qui hurlent contre Macron, mais appellent à voter pour lui au moment des élections. Pourquoi ?

- Des partis politiques dont la base militante souhaite des alliances naturelles, mais qui se retrouvent trahis par leurs dirigeants. Pourquoi ?

- Des soignants et des patients qui défilent main dans la main contre un projet hospitalier, mais dont certains médecins à la tête du mouvement refusent l’aide d’un député... au prétexte de sa couleur politique. Pourquoi ?

 Ces exemples se multiplient à l’infini, au nom de la pensée unique. Les têtes se baissent, les yeux se détournent, les voix s’affaiblissent, la lâcheté s’installe.

 

L’époque est à la prudence qui vire rapidement à la lâcheté :

Chaque mot doit être pesé, mesuré. C’est le temps du « pas de vague », du « faut pas dire ça », du « vous pourriez avoir des ennuis », du « méfie-toi, tu vas te faire traiter de facho », etc. 

Et pendant ce temps... 

De nombreux politiques pointent du doigt les retraités, jugés trop coûteux, et annoncent que si la réforme des retraites n’est pas appliquée : 

> « Le coût estimé serait de 400 millions d’euros en 2026 et de 1,8 milliard en 2027. » 

Mais aucun — je dis bien aucun — n’ose dire : 

> « La France versera 19 milliards à l’Union européenne pour acheter des armes américaines. »

 Un budget qui, sauf erreur, assurerait une décennie de retraites aux Français !

 

Conclusion

Des hôpitaux sans médecins,

Des syndicats politisés,

Des médias sous perfusion de subventions,

Des quartiers gérés par des narcotrafiquants,

Un président incarcéré,

Un référendum piétiné,

Des entreprises et une agriculture en lambeaux,

Un pouvoir d’achat en berne,

Un chômage en hausse,

Des impôts qui explosent,

Des républicains macronistes,

Des macronistes socialistes,

Des socialistes opportunistes,

Des LFI qui votent Élisabeth Borne...

 

Les bornes sont toutes dépassées.

 Les Français sont usés et fatigués par un Emmanuel Macron qui, le jour où il quittera le pouvoir, pourra faire sienne la célèbre phrase du président africain Houphouët-Boigny :

 > « Nous étions au bord d’un gouffre, nous avons fait un grand pas en avant… »

 

Nous vivons une époque formidable 
Le Citoyen